Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 00:35

J'ai beau passer ma journée en revue, mais non, rien...

 

 

  

Partager cet article
Repost0

commentaires

S
Cher Boutiali,<br /> Il est vrai que nous aurions pu citer l'origine de nos prouesses littéraires. Merci pour ce rappel.<br /> J'adore ce genre de générateurs. Je me demande parfois s'il n'en existe pas un produisant des commentaires abscons et décalés, qu'utiliseraient les visiteurs de mon journal. <br /> Franchement, j'ai un doute. De plus, si j'en avais l'adresse, cela m'aiderait bien pour répondre à ces même commentaires.Songecreux
Répondre
B
<br /> Cher Songecreux,<br /> Ha, ha, ha, quelle rigolade! Vous me faites rire et c’est tellement bon ... Merci de vous être prêté au jeu. On peut recommander ce site aux lecteurs pour s’amuser un peu : <br /> <br /> http://www.unpeudamour.com/<br /> Bravo pour votre perspicacité, mais cela ne m’étonne qu’à moitié! En tous cas j’espère que Steph sera aussi enchantée par cette page de roman que moi je le suis. <br /> joyeusement<br /> <br />
Répondre
S
Chers Générateur de roman et Madamedekeravel,<br /> Madame de Keravel, malheureusement les installations téléphoniques dans ma cambrousse reculée ayant été installées par Alexander Graham Bell, et les P.T.T. ne les ayant toujours pas modernisées, je n'ai pu aller jusqu'au bas de cette page apparemment fort belle.Pourtant j'avais tout prévu le temps que les images soient chargées: un bon livre, ma vaisselle de la semaine, les mots croisés de Télérama et un puzzle de 10.000 pièces représentant le"Carré blanc sur fond blanc" de Malevitch.Mais malheureusement au bout de deux heures mon seul voisin appela l'horloge parlante et du coup ma connexion sauta. Ce sera pour une autre fois, apparemment les télécoms ont prévu de raccorder ma ligne au O'Debby en 2018.<br /> Monsieur Générateur de roman, quel bonheur! Vous ne pouvez imaginer ma crise d'hilarité quand j'ai découvert votre commentaire. Merci pour ce grand moment, et bravo pour votre connaissance approfondie des aventures de ce journal.<br /> Pris par votre jeu je me suis moi aussi essayé à la prose. Soyez indulgent s'il vous plait, mes cafouillages romanesques sont bien loin de votre verve littéraire, j'en suis conscient, mais je débute et même les plus grands romanciers ont certainement été balbutiants.<br /> Voici donc mon œuvre, bientôt en librairie:<br /> Demain, peut-être...par Songecreux<br />    Un oiseau survola le Blog Procrastination avant de venir tournoyer au-dessus de la tête de Boutiali. Celui-ci sourit, sans trop savoir pourquoi, à une vieille dame qu'il croisait. Il leva la tête, rêveur, et observa les nuages... celui-ci ressemblait à une rose. Celui-là à un coeur... Sans trop savoir comment, il se retrouva devant la porte. <br />    Il frappa énergiquement. Des pas se firent entendre, et une sagace voix chanta:   - Qui est là?   - C'est Boutiali! Répondit celui-ci.   - Je ne connais aucun Boutiali! Dit la voix.   Il y eut un silence.   - C'est toi, Steph? Fit Boutiali.   La porte s'ouvrit soudain:   - Mais oui c'est moi, mon Boutiali! Je t'ai bien eu.   Il allait protester, mais elle ne lui en laissa pas le temps:   - Entre, dit-elle.    Boutiali pénétra dans la salle à manger avant de se laisser choir dans un fauteuil. Il leva la tête vers Steph, et lui sourit.   - Tu vas bien?   - Embrasse-moi immédiatement. Ordonna-t-elle.   Boutiali, prit au dépourvu, voulut comprendre, mais son amie ne lui en laissa pas le temps puisqu'elle se jeta sur lui et l'embrassa langoureusement. Lorsqu'elle se redressa, Boutiali vit ses yeux qui brillaient. Alors, sans mot dire, il se pencha vers elle, et à son tour, posa ses lèvres sur les siennes. Pour la seconde fois de leur histoire, donc, ils s'embrassèrent.    Plusieurs minutes s'écoulèrent. Puis Steph poussa un soupir qui résonna dans la pièce comme une brise sur l'océan. Boutiali en profita pour articuler, le coeur battant:   - Je t'aime.   Son amie le regarda.   - C'est vrai?      - Cela fait déjà deux mois... deux mois que nous nous sommes vus... deux mois que la foudre m'a frappé... et je n'ai jamais aimé une femme autant que toi. Car les autres étaient des femmes ordinaires.    - Il en est de même pour moi, mon chéri, déclara Steph. Personne ne pourra remplacer ton si coloré sourire. Tu es unique, grâce à plein de petites choses. Personne n'a ta démarche, Personne n'a tes cheveux. Personne n'imite aussi bien que toi le cri de l'hétérocéphale. Personne ne connaît l'histoire du Blog Procrastination aussi bien que toi. Personne à part toi ne m'a jamais dit que j'étais curieuse. Bref, personne à part toi ne mérite d'être dans mon coeur.    - Tu sais... j'ai aimé, tout à l'heure, lorsque nous nous sommes embrassés.   Il n'en fallut pas plus à Steph pour saisir le bras de Boutiali et lui offrir de nouveau un baiser enflammé. Les deux êtres eurent cette fois l'impression d'être emportés dans une tempête. Sur un océan rouge sang. Leurs souffles s'échouaient invariablement dans les hurlements du vent, et les gifles des vagues leur faisaient fermer les yeux. C'était beau, c'était puissant, comme un tableau de Boole, ou comme ''Too Drunk Too Fuck'' de Dead Kennedy's. Tout rugissait autour d'eux, ils étaient enfermés dans une parenthèse qui les épargnait des griffes du cyclone, des griffes signant leur passage d'une trace de salive blanche et éphémère... tout tournait, des vertiges les prenaient, Boutiali ferma les yeux et eut l'impression de faire des galipettes en haut d'un Prunus Amygdalus. Et soudain tout s'arrêta.    - Steph...   - Oui?...   - Steph... veux-tu m'épouser?...   - Oui... fit-elle doucement.    Toute la nuit, ils restèrent enlacés, à parler, ou à s'embrasser.   - Je t'ai déjà parlé de Ch'ti Gars? Demanda Boutiali.   - Non.   - Il m'a dit un jour que je ne pourrais jamais séduire qui que ce soit, même une folle.   - Il ne faut pas écouter ce genre d'idioties... comment pouvait-il te dire ça, à toi, qui es si... chamarré!   - Tu ne le connais pas. Sa gourmandise dépasse l'entendement.   - Je veux bien te croire! <br />    Ils s'embrassèrent pendant des heures. Des jours. Des années. Si d'aventure vous ne croyez plus à l'amour, sachez qu'en ce moment même ils s'embrassent quelque part.<br /> <br /> Songecreux, fleur bleue
Répondre
M
Ah si, maintenant je sais !<br /> http://www.thecityreview.com/f02sind.html (long à télécharger pour ceusses qu'ont pas l'ADSL, mais beau à voir; le howdah est à la fin de la page)
Répondre
M
Waouh !<br /> Je ne sais toujours pas ce que veut dire howdah, mais j'ai passé un bon moment à voyeurer les amours de songecreux.
Répondre